La Voie du Baye Fall

Montrées en exclusivité pour l’Institut des Cultures d’Islam, les photographies de Fabrice Monteiro, artiste belge-béninois vivant à Dakar, sont le fruit d’une immersion dans cette communauté mouride, dont le photographe a partagé le quotidien pendant deux ans.

Témoin privilégié des moments forts qui rythment la vie de ces hommes et de ces femmes, les Baye Fall, comme le grand Magal de Touba. Ce pèlerinage, qui célèbre l’exil au Gabon des fondateur de cette grande confrérie soufie mouride au tournant du XXe siècle, le Cheikh Ahmadou Bamba, donne lieu à une immense prière collective sur la plage de Touba, ou encore le Gamou, autre célébration rendant hommage à la naissance du prophète.

Ces photographies permettent une découverte des grands principes régissant la vie de cette communauté mouride: le devoir d’offrande lié à la pratique du Majjal et surtout le Njëbellu, l’obéïssance absolue au marabout, sont quelques-uns de ces rites introduits par l’exposition.

« L’iconographie – qui est rejetée par l’Islam – est omniprésente chez les Baye Fall et les Mourides en général. Chaque Baye Fall porte autour du cou la photo de son marabout, parfois accompagnée de l’unique photo connue de Sérigne Touba ou de celle de Cheikh Ibra.»

Fabrice Monteiro, artiste invité

« Ce corpus d’œuvres parle d’espoir, de tenues, de rituels, de transes, à travers des portraits et des scènes de la vie quotidienne. »

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